Enfance et Jeunesse

Publié le mardi 2 juin 2020

« Pendant le confinement, nous avons toujours gardé le lien avec les familles via l’espace citoyen en proposant chaque jour des ateliers à partager avec leurs enfants », explique Catherine Dupas, directrice du multi-accueil municipal Bidibulle. « Toute l’équipe s’est mobilisée pour réaliser une vidéo à destination des enfants, afin de maintenir le lien et faciliter leur retour.  Pour nous remercier, les parents nous en ont envoyé une réalisée avec les enfants, c’était très émouvant ».

« Lorsque le déconfinement a été annoncé, notre priorité était évidemment le bien-être des enfants. La mise en place n’a pas été facile car les préconisations sont arrivées tardivement et nous n’avions que quelques jours pour nous réorganiser » reconnait la professionnelle.

Conformément aux consignes sanitaires du gouvernement, le multi-accueil a donc rouvert ses portes le mardi 12 mai avec une capacité de 10 enfants maximum par espace de vie, soit 20 enfants à Bidibulle. À Bidibulle, les enfants sont accueillis dès 2 mois 1/2 et jusqu’à leur 4 ans en accueil régulier, 6 ans en accueil occasionnel. Actuellement, seul les enfants en contrat régulier sont accueillis.

Les arrivées sont échelonnées, à partir de 8h, toutes les 10 minutes. « Tout le monde respecte les horaires et les enfants sont ravis de revenir. Nous appréhendions un peu leur réaction face aux masques mais cela leur est égal ! Les plus petits ont un peu essayé de nous les enlever mais c’est tout », dit-elle en souriant.

Les espaces ont entièrement été repensés pour être plus aérés et générer un peu de distanciation.

Toute l’équipe porte des tenues spécifiques. Les jouets et les locaux sont désinfectés quotidiennement. Les surfaces et les poignées de portes sont nettoyées plusieurs fois par jour avec des produits non toxiques ou à la vapeur.

« Les enfants ont finalement peu de contraintes. Les seules qu’ils ont sont des lavages de mains plus régulier, des distances à respecter lors des siestes et des repas. Finalement, ils font leur vie normalement et c’est le plus important », conclut Catherine Dupas.

 

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