Enfance et Jeunesse

Publié le jeudi 22 février 2024

Mercredi 21 février, les services de restauration scolaire de 17 communes de Nantes Métropole étaient réunis salle Louis-Dagorne à Sainte-Luce, afin d’échanger sur la question du gaspillage alimentaire. L’objectif ? Partager des solutions pour réduire le gaspillage alimentaire dans les restaurants scolaires. Les équipes ont ensuite visité le restaurant scolaire du centre, rénové en 2023.

Marianne Bessemoulin, adjointe à l’éducation et à la jeunesse, a présenté les mesures de lutte contre le gaspillage dans les restaurants scolaire à Sainte-Luce.

« Sur notre commune, nous portons, avec l’ensemble de l’équipe municipale, une ambition forte en matière d’alimentation durable, puisque l’alimentation emporte des enjeux cruciaux qui impactent non seulement notre quotidien, mais aussi l’avenir de notre planète » a rappelé Marianne Bessemoulin, adjointe à l’éducation et à la jeunesse. Mahel Coppey, vice-présidente de Nantes Métropole et conseillère municipale déléguée aux déchets, à l’économie circulaire et à l’économie sociale et solidaire, était également présente. Ces échanges avec d’autres communes permettront de construire un plan d’actions, en partageant les expériences et les idées.

 

 

 

Encourager une alimentation responsable

À l’issue de la rencontre, les participants ont reçu un kit « Anti-gaspi » contenant de bonnes pratiques à mettre en œuvre en restauration scolaire.

« Depuis plusieurs années, nous développons une politique municipale de restauration collective qui encourage une alimentation plus responsable – plus de produits de qualité, plus de produits bio, plus de produits locaux – et qui vise à réduire le gaspillage alimentaire » poursuit l’adjointe. La Ville s’est engagée en juin 2022 dans la démarche « Mon restau responsable », avec pour objectif d’améliorer l’alimentation et de faire évoluer les habitudes pour produire moins de déchets alimentaires. Ainsi, dans les trois restaurants scolaires (écoles du centre, Félix-Tessier et Reinetière), les quantités ont été ajustées avec un système petite faim ou grande faim. Le menu 4 composantes permet aussi de mieux répondre aux habitudes alimentaires, et les enfants comme les agents sont formés aux éco-gestes.

La mairie souhaite également proposer une alimentation durable et va plus loin que la loi Egalim de 2018, qui impose 20% de produits bio en restauration scolaire. « Nous proposons 26% de produits bio depuis 2023, avec l’objectif d’atteindre 32% de bio en 2026 » précise l’élue. Par ailleurs, 2 repas végétariens sont désormais proposés chaque semaine dans les écoles. Ces mesures sont également mises en œuvre au sein des multi-accueils municipaux.

 

 

 

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