Vie locale

Publié le lundi 4 mai 2020

La plateforme Bénévolt, créée en 2016 par la lucéenne Amélie Arcile et la carquefolienne Anne-Laure Mesguen met en relation les associations et les retraités. Avec le confinement, la société a du s’adapter pour proposer notamment des missions de télébénévolat. Entretien avec Amélie Arcile.

 

La plateforme Benevolt, créée en 2016 par la lucéenne Amélie Arcile et la carquefolienne Anne-Laure Mesguen met en relation les associations et les retraités. Avec le confinement, la société a du s’adapter pour proposer notamment des missions de télébénévolat. Entretien avec Amélie Arcile.

Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est « Benevolt »?

Benevolt est une plateforme web qui met en relation les retraités actifs qui souhaitent faire du bénévolat et les associations.

Depuis le confinement, les demandes de bénévolat ont afflué. Comment vous êtes-vous organisé?

Avec Anne-Laure, nous avons mis l’accent sur le télébénévolat, à savoir le bénévolat à distance. Il fallait avant tout protéger les 3000 bénévoles de notre réseau qui ont majoritairement plus de 65 ans. Depuis le 17 mars, nous avons décidé d’ouvrir la plateforme à tous les âges, d’offrir le service gratuitement aux associations et nous avons créé un outil permettant aux associations de diffuser leurs besoins et de gérer les candidatures sur leur propre site. Il y a aujourd’hui 6000 bénévoles sur la plateforme.

En quoi consiste les missions de télébénévolat?

Il a fallu faire preuve de créativité! Cela peut être du soutien scolaire (via des outils numériques), des permanences téléphoniques, des dossiers administratifs à remplir ou encore confectionner des masques en tissu.

Et après le déconfinement?

Nous avons assisté à un bel élan de solidarité partout en France. En 15 jours, 3000 personnes se sont portées volontaires pour La Croix Rouge par notre intermédiaire J’espère que cet élan perdurera après car le tissu associatif a souffert.

Partager cette page sur :