Aménagements urbains : l'actualité

Publié le mercredi 18 septembre 2019

Chantier des Indulgences : une tour du XVIIe au cœur du quartier

Même si elle existait auparavant, la démolition de l’ancien presbytère, début août, a fait apparaître une tour qui propose un véritable voyage dans le temps.

Autrefois, la maison de la Massonnerie et sa tour (Document Au bord du fleuve)

Avec l’aide de l’association Au bord du fleuve, nous avons réuni quelques éléments qui permettent de mieux comprendre l’origine de ce bâti que la Ville va conserver et restaurer. Ceux-ci ne sont pas très nombreux et proviennent essentiellement des écrits de l’abbé Grégoire, prêtre de Sainte-Luce de 1896 à 1907 et premier véritable historien local. La tour est une partie de la maison de la Massonnerie, « un grand bâtiment situé à l’extrémité du village et appartenant à Monsieur Karchev ». Selon l’association Nantes Renaissance, cette « tour-escalier avec ses fermes de charpentes galbées » date probablement du début du XVIIe siècle.

Presbytère

En août, la démolition de l’ancien presbytère libère la tour.

Le bâtiment qui l’entourait, l’ancien presbytère, remonte aussi à cette période, mais les travaux successifs lui ont fait perdre son caractère patrimonial. La tour de la Massonnerie fut une partie du presbytère à partir de 1811. Celui-ci fut tout d’abord loué 300 francs par la commune pour le curé de la paroisse, puis acquis par la Ville en 1814 sur ordonnance du ministère en échange de terrains communaux situés à l’angle (avant 1811, le presbytère était situé depuis 1622 dans un bâtiment jouxtant l’ancien cimetière et vendu en 1791 à la Révolution comme bien national). La tour de la Massonnerie va être conservée et restaurée dans le cadre de l’aménagement du quartier des Indulgences. Le 17 septembre, le conseil municipal a voté un crédit exceptionnel de 78 726 € pour consolider et restaurer le bâtiment. Une place sera aménagée autour d’elle et le bâtiment sera mis en valeur par un système d’éclairage. L’histoire continue…

Remerciements à Marie-France Le Strat et Geneviève Bernardot-Bergeot (Au bord du fleuve)

 

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